Nos projets
Usme (Colombie)
En périphérie de Bogota, vaste quartier rural et montagneux, en cours d'intégration fonctionnelle à la ville capitale, Usme cristallise des enjeux majeurs du débat mondial: données environnementales nécessaires de l'agriculture, traces du passé et témoignages de l'histoire du continent, présence de communautés culturelles importantes, ... ont été approfondies la compréhension et le dépassement de l'opposition arbitraire ville/campagne, la place du travail dans la ville, les questions d'environnement et de valorisation des traces du passé, désenclavement institutionnel, culturel et associatif.
Valles Del Tuy
En 65 ans, le Venezuela est passé d’un pays éminemment rural, où les villes ne couvraient pas plus de 30% du territoire, à un pays forte- ment urbanisé, où en 2005, 87% de sa popu- lation vivait dans les villes. On s’attend à ce que d’ici 2025, 96% de la population y vive, c’est-à- dire à ce que la quasi totalité de la population vénézuélienne soit urbaine.
Au Venezuela, le processus d’urbanisation a été si violent et vertigineux qu’il a été très complexe et difficile d’accompagner cette croissance par de bonnes infrastructures urbaines, des équipements, des logements et des services dont la population a besoin. Cela signifie qu’au cours des prochaines années, nous devrons continuer à consentir des efforts importants en matière d’infrastructures, d’urbanisme, de logement et de services afin de répondre à la croissance démographique et au déficit accumulé. C’est pour- quoi les missions du gouvernement Bolivarien telles que GMVV et GMBNBT sont si appréciées et réclamées par la population. Le développe- ment de ces missions entraîne à son tour une augmentation de la demande en eau, en électricité, en assainissement urbain, en transports et en services de transport routier.
Outre ces facteurs, les villes sont responsables de 70% des émissions de gaz à effet de serre qui polluent et contribuent à la dégradation de l’environnement et au changement climatique mondial. Pour faire face à cette croissance de manière durable dans le temps, il est nécessaire de transformer les modes de vie de la population, ses habitudes de consommation et ses modes de production. En d’autres termes, un changement de toutes les conditions et relations sociales et économiques actuelles.
Cette transformation ne se fera pas avec les instruments conventionnels de l’urbanisme, mais nécessite plusieurs conditions nouvelles. Ceci nécessite, d’une part, un peuple organisé et conscient de son rôle protagoniste pour la résolution des problèmes de la production ur- bain liée au développement intégré, qui promeut la commune comme élément fondamental de l’urbanisme et traite des aspects écologiques et environnementaux et d’autre par, la création des instruments et des stratégies fixant la dé- marche de construction d’une ville inclusive, productive, qui assure le droit à la ville sans exclusivité, avec responsabilité et qui permet d’assurer les objectifs du développement durable définis par l’Un-Habitat.
Une réponse globale : l’alliance stratégique entre l’État et le LIHP
Dans ce contexte général une alliance Stratégique a été établie entre l’État Bolivarien de Mi- randa et le Laboratoires International pour l’Habitat Populaire en vue d’élaborer et de mettre en oeuvre des projets expérimentaux intégrant à la fois l’orientations de la politique nationale vénézuélienne (en particulière au travers du développement de la GMVV et la GMBNBT) et la politique de l’État de Miranda définie par le Gouverneur et son équipe.
En 2008, le Valles del Tuy, cadre naturel, géo- graphique, social, politique, historique et économique emblématique de l’État Bolivarien de Miranda, est l’objet des premières études et expérimentations de cette Alliance Stratégique.