Suite à un premier regard du territoire, on constate que le paysage est marqué par la présence de nombreux réseaux d’eau ainsi que de la trame verte des fôrets tropicales. Les voies urbaines métropolitaines ne sont pas si nombreuses comme les voies secondaires de mise en réseaux des villages. La connexion entre les villages des deux côtés est quasi inexistante. En effet, il existe seulement deux ponts pour traverser le fleuve, qui constituent également l’infrastructure hydrolique pour le contrôle du niveau d’eau ascendante. Devant un tel constat et en considérant que la nouvelle extension de la ceinture se place au Sud du fleuve, réaliser un dévélopment urbain dans l’Orénoque c’est donc s’intérroger sur l’eau. L’eau comme identité et comme outil de prévention du risque d’inondation et mobilité. Il s’agit, à partir d’une composition paysagère cohérent, d’agencer des noyaux d’urbanité différenciés afin d’intensifier leur multiples valeurs d’usage (économiques, sociales, écologiques, esthétiques, etc), et qu’ils soient ainsi le support de l’extension des villages.